Beaucoup dans l’Histoire ont fait des prédictions apocalyptiques qui ne se sont jusqu’à présent jamais concrétisées. Aujourd’hui il semble qu’un PC apporte un éclairage nouveau quant à la fin de notre civilisation. En 1973, un programme informatique a été développé au MIT pour modéliser la durabilité mondiale. Au lieu de cela, il a prédit que d’ici 2040 signerait la fin de notre civilisation.
Ce qui ne veut pas dire que ce sera la fin du monde. Mais, ce sera la fin de la civilisation telle que nous la connaissons actuellement.
Le MIT est le Massachusetts Institute of Technology. C’est un Institut de recherche et une Université spécialisés dans les sciences et la technologie. Le MIT est considéré comme une des meilleures universités américaines au monde.
Le problème est que ce que l’ordinateur avait envisagé dans les années 1970 s’est en grande partie réalisé.
Pourquoi le programme a été créé ?
La prédiction a été faite par un programme baptisé World One. Il a été créé à l’origine par le pionnier de l’informatique Jay Forrester. Il avait été chargé par le Club de Rome de modéliser la capacité du monde à soutenir sa croissance.
Le Club de Rome est une organisation composée de penseurs, d’anciens chefs d’État, de scientifiques et de membres de l’ONU. leur mission est de « promouvoir la compréhension des défis mondiaux auxquels l’humanité est confrontée. Le Club propose des solutions par l’analyse scientifique, la communication et le plaidoyer ».
Les prédictions
Ce que World One a montré, c’est que d’ici 2040, il y aurait un effondrement mondial inévitable si l’expansion de la population et de l’industrie devait se poursuivre aux niveaux actuels.
Les calculs du modèle ont pris en compte les tendances des niveaux de pollution, la croissance démographique, la quantité de ressources naturelles et la qualité de vie globale sur Terre.
Les prédictions du modèle concernant la détérioration de la qualité de vie et la diminution des ressources naturelles ont jusqu’à présent été étonnamment justes.
En fait, 2020 était la première étape envisagée par World One. Ce scénario quand et comment notre voracité conduirait à la mort d’un grand nombre de personnes :
« Vers 2020, l’état de la planète devient très critique. Si nous ne faisons rien, la qualité de vie tombe à zéro. La pollution devient si grave qu’elle commencera à tuer des gens. Ceci entraînera une diminution de la population, inférieure à ce qu’elle était dans les années 1900. À ce stade, vers 2040 à 2050, la vie civilisée telle que nous la connaissons sur cette planète cessera d’exister. »
Ce qui veut dire aussi que les États-nations perdraient leur souveraineté. Un nouvel ordre mondial avec des sociétés privées qui dirigeraient le monde verrait le jour.
Aujourd’hui, on voit bien que la souveraineté des nations n’est plus absolue. Il y a une diminution progressive de la souveraineté, petit à petit.
Comment le programme a-t-il fonctionné ?
World One considérait le monde comme un seul système. Le programme a produit des graphiques qui montraient ce qui arriverait à la planète des décennies dans le futur. Il a tracé des statistiques et des prévisions pour des variables telles que la population, la qualité de vie, l’approvisionnement en ressources naturelles, la pollution, etc. Du coup, en suivant les lignes de tendance, on pouvait voir où les crises pourraient avoir lieu.
Pouvons-nous éviter la catastrophe ?
Pour éviter une catastrophe, le Club a prédit que certaines nations comme les États-Unis devraient réduire leur appétit pour engloutir les ressources mondiales. Il espérait que dans le monde futur, le prestige découlerait de la faible consommation des ressources.
Actuellement, neuf personnes sur dix dans le monde respirent un air très pollué, selon les données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). On estime que 7 millions de décès chaque année peuvent être attribués à la pollution.