Les personnes négatives ont le pouvoir d’instaurer une mauvaise ambiance et de pourrir une situation. Si on ne peut s’en défaire, alors l’idéal est de limiter leur impact dans votre quotidien. 

Les personnalités dites « négatives » sont très faciles à identifier : le râleur, le déprimé le stressé, … 

D’autres, en revanche, sont plus délicates à cerner. Le manipulateur avance caché. Il est, en plus, toxique

Il est primordial d’en prendre conscience afin de les canaliser au mieux.

Qui sont les personnes négatives ? 

Le râleur 

Jamais content, ni d’accord avec rien ni personne, le râleur promène sa mauvaise humeur à longueur de journée. Il critique et dévalorise tout et chacun, probablement pour nous convaincre de son esprit supérieur à qui “on ne la fait pas”.  

En plus de gaspiller son énergie, il sape le moral de ses fréquentations. Son défaitisme est non seulement contagieux mais déprimant.

Pourtant, derrière le râleur se cache bien souvent un être humain qui manque cruellement de confiance en lui. L’écouter sincèrement et avec bienveillance peut l’aider à extérioriser son mal-être et lui redonner un peu de confiance en lui. 

Le rebelle 

Réfractaire à toute autorité ou fermeté qu’il juge despotique et totalitaire, il est assez difficile à gérer. Tout devient source de lutte et de conflit. S’il cède, c’est souvent à contrecœur et il ne manquera pas de revenir à la charge. Sa fréquentation est épuisante puisqu’elle relève de la confrontation. Il aspire l’énergie. Son attitude est déroutante. Cet anarchiste dans l’âme peut être canaliser en lui demandant de gérer la situation. Il sera mis alors face à des contraintes et des conséquences qu’il ne soupçonnait pas. Les contradictions de ses principes ne tiendront pas face à la réalité du quotidien. 

Le désabusé 

L’absence de motivation entraîne la perte de sens et de projet.  

Le blasé aimerait bien pouvoir changer mais, cependant, il reste inactif. Du coup, il s’implique peu même si son but n’est clairement pas de nuire. Son désenchantement de la vie affecte le moral de son entourage. 

Même si le sortir de sa torpeur relève de la gageure, il est possible de le remotiver sur des objectifs qui lui tiennent à cœur. Le challenger en lui confiant des responsabilités ou même un petit projet pour commencer lui ouvrira de nouvelles perspectives. La crainte de l’échec peut-être un frein. Mais l’échec est formateur et c’est l’occasion de réessayer à nouveau. 

La victime 

Gérer une personnalité sensible qui a tendance à se victimiser est vraiment délicat. Tout peut la blesser. C’est sa sensibilité à fleur de peau qui la rend aussi émotive. 

Centrée sur ses malheurs, existants ou non, elle a tendance à beaucoup se plaindre. Elle est persuadée que la terre entière est liguée contre elle. Cependant, elle est souvent bien plus victime d’elle-même que des autres.  

L’écouter avec patience, en faisant preuve d’empathie, tout en lui démontrant, avec bienveillance, que personne ne lui veut de mal peut l’aider à se sortir de cette situation pénible à la fois pour l’autre mais surtout pour elle-même. 

Le stressé 

En panique permanente, le stressé est toujours débordé, craignant de ne pas pouvoir mener à terme son projet et de ne pas tenir ses objectifs. Il peut finir par être paralysé et ne plus pouvoir rien faire tant la charge émotionnelle surpasse la charge de travail. 

Décider de l’accompagner dans l’organisation de sa tâche peut se révéler être fructueux. Une autre solution est de lui apprendre à procéder étape par étape afin de l’aider à tenir son timing. Rome ne s’est pas fait en un jour, après tout. 

Le paresseux 

Il ne fait rien et pourtant il se plaint continuellement de sa charge de travail. Avoir un paresseux face à soi est très polluant. L’ambiance devient tendue et les disputes se multiplient. Plus personne ne prend d’initiatives car personne ne veut faire sa part de travail. Un paresseux peut briser un groupe, un couple, une famille. 

La seule manière de limiter les dégâts est de faire sa partie de travail visible pour réduire le désordre engendré par son attitude et de se défaire de lui aussitôt que possible.  

Le manipulateur 

Le problème majeur pour le manipulateur est que la fin justifie les moyens. Mentir, tricher, cacher : tout est bon du moment que qu’il puisse briller, se défausser, accuser les autres, se victimiser. Quand ça marche, c’est grâce à lui et tout le monde doit le savoir. Quand ça ne marche pas, c’est toujours la faute des autres, des éléments, de la vie, … Et ça doit aussi se savoir. Tout est brouillé en sa présence. 

Le manipulateur est un maître dans l’esbrouffe. Il parvient à mystifier longtemps son entourage avant de se faire attraper.  

Il ne faut strictement rien lui confier ni même s’impliquer avec lui.  

On peut le mettre face à ses contradictions pour tenter de limiter sa malveillance et lui faire comprendre que son jeu est dévoilé. Il recommencera encore et toujours car tel est son fonctionnement intrinsèque. Le mieux donc, reste de se défaire de lui définitivement pour lui retirer toute possibilité de nuisance. 

L’intelligence relationnelle pour gérer au mieux les personnalités négatives 

Observation, écoute, dialogue, bienveillance, patience sont autant de compétences nécessaires pour réussir à canaliser une personnalité négative. 

Identifiez les blocages, les attentes, les centres d’intérêt et les sources de motivation pour proposer à chacun un objectif motivant. En procédant de la sorte, l’influence de la personnalité négative sera amoindrie puisque les intérêts individuels seront satisfaits.  

Mais quand il n’existe plus aucun espoir, alors le mieux est encore de préserver sa santé mentale en évitant toute surcharge négative supplémentaire. Le mieux parfois est de fuir ces personnalités.

Une bouteille à la mer

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